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Football. Sébastien Bellée (AS Saint-Vigor) : « Au foot, il n’y a que les statistiques qui comptent »

Mercredi soir, c’était l’heure de la reprise à l’AS Saint-Vigor. Pour la première fois, son entraîneur, Sébastien Bellée, coachera en DHR.

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Mercredi soir, c’était l’heure de la reprise à l’AS Saint-Vigor. Pour la première fois, son entraîneur, Sébastien Bellée, coachera en DHR. Il refuse d’y voir une récompense personnelle.

Le parcours de Sébastien Bellée, c’est un peu celui d’Anthony Bacon. Les mêmes qualités et la même blessure qui, un jour, l’a contraint à préférer le banc plus que le terrain. L’intéressé se montre d’ailleurs flatté de la référence : « Anthony, il a fait du bon boulot à Bessin Nord ». Lui aussi. En trois ans, Sébastien Bellée a conduit l’AS Saint-Vigor de la Première Division au titre de champion de PH. « Mais, pour moi, ce n’est pas un aboutissement ou une récompense personnelle », précise-t-il. « Si c’en est une, ça l’est pour les joueurs. C’était l’objectif du club ».
Sébastien Bellée n’a donc jamais coaché en DHR. Ancien joueur du BFC et de l’AS Saint-Vigor, il avait, d’abord, entraîné le Bayeux FC (C) qu’il avait emmené de la Troisième à la Première Division. A l’époque, les Matthieu Guillotin ou les Thomas Renault connaissaient leur toute première expérience. « Je suis pressé. J’ai hâte d’y être », avoue-t-il. « C’est une joie, un honneur. Découvrir autre chose, c’est important ».
Pour son premier entraînement de la saison, Sébastien Bellée n’avait préparé ni discours, ni causerie inaugurale. Il veut attendre deux ou trois semaines et que les groupes de première et de réserve soient clairement définis. Mais la philosophie de l’homme est simple.
Lorsqu’en cours de saison, il avait succédé à Ludovic Crisa à la tête de l’AS Saint-Vigor, il s’était efforcé de « ramener la joie et l’envie » au sein de son effectif. « Faire les efforts pour les uns et pour les autres. Au foot, il n’y a que les statistiques qui comptent. Que les victoires ».

Trois matches de preparation

Avant son premier tour de Coupe de France contre l’OL Lion-sur Mer (1re Div), l’AS Saint-Vigor jouera trois matchs de préparation. L’ES Carpiquet dès dimanche. Puis le RSG Courseulles (B) et, enfin, l’US Sainte-Croix Saint-Lô.

 

Football. La réserve de l'AS Saint-Vigor-le-Grand visera la montée en 1re Division

Saint-Vigor (B) visera la montée en Première Division. Ce sera avec Stéphane Aumont (38 ans), l’ancien entraîneur de l’US Maisons.

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Dominique De la Cotte, le président de l’AS Saint-Vigor-le-Grand, l’a annoncé lors de la dernière assemblée générale du club : « La montée de l’équipe-réserve en Première Division, c’est l’un des objectifs de la saison ». Et Stéphane Aumont est l’homme de la situation.

« Je voulais tout arrêter »

En cinq ans, pour sa première expérience d’entraîneur, il a emmené l’US Maisons au plus haut-niveau départemental et l’y a maintenue jusqu’à la relégation de cette saison.
« Cette année, non, ça n’a pas été une très bonne expérience pour moi », admet-il. « Je voulais tout arrêter. Faire un break. Et, puis, Dominique (De la Cotte, ndlr), m’a exposé le projet…  ». Pour la première fois de sa carrière, Stéphane Aumont coachera donc une réserve. Il vient, néanmoins, sans appréhension particulière, « apprendre » aux côtés de Sébastien Bellée.
« Je ne sais pas encore sur qui je vais pouvoir compter. On n’en a pas vraiment discuté », confie-t-il. « Je ne fais qu’arriver. Je ne connais pas les joueurs et, eux, ne me connaissent pas ». Mais, avec le recrutement estival du club, les retombées lui seront forcément positives. Et il y aura tous ces jeunes qu’il faudra lancer en senior. « En 1re Div’, on joue plus au ballon. La 2e, c’est plus physique », explique Stéphane Aumont. « On a vu des équipes sans grande technique y réussir parce qu’elles y mettaient de l’impact ». Ce qui n’empêche pas Stéphane Aumont d’avoir, déjà, un scénario idéal en tête : « Être dans le groupe de tête et voir, ensuite, comment ça se passe ».

Un premier test réussi pour l’équipe première

Pour son premier match de préparation, l’AS Saint-Vigor a liquidé l’ES Carpiquet (1-5) grâce à un doublé de Mickaël Spréafico et un triplé de Lucas Ferey. « On a bien travaillé notre organisation collective », se félicite Sébastien Bellée. « On était un peu limite dans le temps parce qu’on avait que trois séances d’entraînements mais, comme il y a eu peu de changement, les recrues connaissaient déjà nos bases de jeu ».

Football. Romain Lecot (AS Saint-Vigor) ne veut pas brûler les étapes

Deux ans après sa blessure au genou, Romain Lecot (19 ans, ex-Bayeux FC) retrouve, enfin, les terrains de football avec l’AS Saint-Vigor.

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M’baye Niang, Raphaël Guerreiro, Paul Reulet … s’il suit, encore, sur l’écran de sa télévision ou de son ordinateur, le parcours de ses anciens camarades du centre de formation du SM Caen, Romain Lecot veut avoir définitivement tourné la page.

« On a tous connu des périodes de creux »

« Ne pas être passé pro, c’est forcément une déception », confie-t-il. « Mais, quand ça s’arrête, on découvre la vie. On commence à sortir le week-end. A se faire des amis ». Pendant huit ans, des benjamins aux U17 Nationaux, Romain Lecot a donc été un apprenti-professionnel. A organiser son temps entre l’école du matin et les entraînements de l’après-midi. Les longs déplacements du week-end et les retours quotidiens au domicile des parents. « Passer pro, ça veut dire être au top tout le temps. On a tous connu des périodes de creux mais on n’a pas vraiment le droit à l’erreur ».
Jusqu’à l’engueulade de trop avec son entraîneur.

« C’est traumatisant »

Des essais avec le CS Sedan sont peu concluants. Et, après l’AS Saint-Vigor et l’ES Portaise, Romain Lecot doit donc repasser par la case amateur. A l’époque, Joël Germain et le Bayeux FC sont les premiers à composer son numéro. Pour une place en U19 et dans le groupe-première. Les premières sorties sont convaincantes mais, le 15 novembre 2011, l’attaquant laisse sa rotule sur le terrain. Le ménisque, les ligaments croisés et internes y passent. « Quand on vous dit que c’est les croisés, qu’il va falloir être opéré, c’est traumatisant. En plus de la douleur », explique-t-il. « Lorsque je vais rejouer, je sais que, les premiers temps, je vais fuir le duel et les mauvais tacles ».

« On ne se relance pas en une saison »

Du plâtre, des massages, des exercices de musculation, Romain Lecot va en souper pendant presque sept mois. Pour, enfin, revenir, cette saison, à l’AS Saint-Vigor grâce à son président, Dominique De La Cotte. Il était, d’ailleurs, du premier match de préparation contre l’ES Carpiquet. « Je marche à l’affectif. Savoir que c’est lui qui a voulu que je vienne, ça m’a aidé dans mon choix ». Là, Romain Lecot voudra se relancer. Se resculpter un corps et retrouver des sensations. « Ça fait bizarre de se retrouver au milieu d’un vestiaire avec ses coéquipiers autour », admet-il. « L’envie est en train de revenir mais je ne veux pas aller trop vite. On ne se relance pas en une saison ».

Football. Vincent Deschâteaux, un homme clé de l'AS Saint-Vigor

Sur un terrain, Vincent Deschâteaux (34 ans) n’est pas celui que l’on remarque le plus. Pourtant, depuis quatre saisons, c’est un des hommes clés de l’AS Saint-Vigor.

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Vincent Deschâteaux est un pur milieu défensif. Peut-être moins buteur que Sébastien Guède ou Mickaël Spréafico (à droite sur la photo). Peut-être moins technique que Sullivan Eudier ou Thomas Renault. Bref, un joueur que l’on ne remarque pas, mais pourtant, indispensable à son équipe par le travail qu’il abat sur le terrain.

« Tous les joueurs ont de l’importance. Sébastien [Guède] ou Mickaël [Spréafico] en ont un peu plus mais ça fait partie d’un tout », tempère-t-il. « Il y a, peut-être, un respect naturel dû à mon âge mais je ne revendique rien. Je respecte les choix du coach, c’est tout ! Comme les autres ».
Pourtant, Vincent Deschâteaux attache, bientôt, autant d’importance à l’entraîneur qu’à l’homme. Saison 2007-2008 : après dix ans à l’AS Saint-Vigor, il choisit l’exil au Bayeux FC. Pour suivre Jean-Yves Salaün, son entraîneur de l’époque. Saison 2010-2011 : il fait le chemin inverse. Pour retrouver Sébastien Bellée dans son « club de toujours ».

« C’est un passionné, un travailleur fou »

« Avec Sébastien, ça fait très longtemps qu’on est ami », raconte-t-il. « C’est un passionné, un travailleur fou. Dans sa préparation, dans ses choix tactiques, il est irréprochable. Il a toutes les qualités pour être un grand entraîneur ».
Si, pour lui, Sébastien Bellée est l’homme de la situation, Vincent Deschâteaux ne veut pas, non plus, avoir de doute sur la qualité de l’effectif et de ses cinq recrues. Fort de ses passages en DH et en DHR, il sait qu’apprendre à gérer l’échec pourrait être la clé pour une équipe qui n’a perdu que deux fois cette saison. « Il ne faudra pas espérer jouer les premiers rôles », admet-il. « Ce qu’il faut, c’est la continuité. Toujours être dans la rigueur, le respect des consignes. Montrer qu’on n’est pas là par hasard en somme ».

Football. AS Saint-Vigor-le-Grand : Mickaël Spréafico, plus qu’un buteur

Mickaël Spréafico est plus qu’un buteur. A trente ans, et après trois saisons à l’AS Saint-Vigor, il se voit aussi comme un cadre de son équipe.

Mickaël Spréafico est plus qu’un buteur. A trente ans, et après trois saisons à l’AS Saint-Vigor, il se voit aussi comme un cadre de son équipe. Dimanche, l’AS Saint-Vigor repartira à l’assaut de la coupe de France à Lion-sur-Mer. Coup d’envoi à 15 h.

Avec un doublé contre l’ES Carpiquet pour le premier match de préparation de l’AS Saint-Vigor, Mickaël Spréafico a déjà marqué les esprits. C’est sûr : il court vite. Mickaël Spréafico a le sens du but. Mais lui refuse de se voir uniquement comme « le mec qui plante ».

« J’essaye au maximum de prendre des responsabilités »

« Je crois que j’ai un rôle plus complet quand même », insiste-t-il. « Je parle aussi aux gars avant et après les matchs. J’essaye au maximum de prendre des responsabilités ».
En trois ans, Mickaël Spréafico est donc devenu un cadre de l’AS Saint-Vigor. Ou redevenu. Car, entre un passage à l’USI Bessin Nord et un départ au Bayeux FC (B), il a déjà connu le club. A l’époque, on est encore loin de la DHR puisque l’AS Saint-Vigor-le-Grand peine à s’extirper du District. « Pour nous, c’est une saison presque complète », résume le joueur. « Avec les parcours en Coupe de Basse-Normandie et en Coupe de France, on peut dire qu’on a réussi ».
Justement, dimanche, à 15 h, l’AS Saint-Vigor jouera l’OL Lion-sur Mer (1re Division) pour le premier tour de Coupe de France. Il restera, alors, quinze jours avant le début du championnat et le déplacement au FC Agneaux.

« On perdra des matches »

Et, pour la première fois depuis deux ans, l’AS Saint-Vigor n’aura pas la faveur des pronostics. « Il faudra réapprendre à perdre, c’est sûr », admet Mickaël Spréafico. « On a de quoi se maintenir le plus rapidement possible et jouer les trouble-fête par la suite. Mais on ne fera pas partie des favoris. On perdra des matches et il faudra savoir se remettre en question ».

Football. AS Saint-Vigor-le-Grand : carnets de préparation, suite et fin...

Après son second tour de Coupe de France contre l’AS Cahagnes (PH), l’AS Saint-Vigor clôturera définitivement sa période de préparation.

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L'AS Saint-Vigor avait déjà les épaules pour la DHR la saison dernière. Archives
Sortons les cahiers, les stylos et dissertons quelques lignes. Sujet du jour : qu’est-ce que la DHR ? Pour le premier exercice de son histoire à ce niveau,  l’AS Saint-Vigor aura toute la saison pour trouver une réponse. Fort de ses passages en DH et en DHR avec le Bayeux FC, Vincent Deschâteaux (34 ans) a son idée.

« Ça joue plus vite au ballon »

« On va tomber sur des équipes qui ont de la bouteille. Qui ont une plus grande culture tactique », pense-t-il. Mais d’autres n’ont pas remarqué de différence notable.
« Evidemment, ça court plus vite. Ça joue plus vite au ballon. Mais, physiquement, ça ne m’avais pas particulièrement impressionné », se souvient Matthieu Guillotin, qui a, un temps, côtoyé la DHR avec le Bayeux FC (B).
« La DHR, ça peut être moins difficile que certains groupes de PH », conforte Laurent Catherine, ex-USI Bessin Nord pendant une dizaine d’années. « Pour monter, il avait fallu passer un cap ».

Déjà une équipe aux normes DHR

Une équipe de DHR, c’est donc une équipe qui n’a plus sa place en PH. On pourrait presque dire, qu’avec l’arrivée, la saison dernière, des Sullivan Eudier, des Hermann Basset ou des Dimitri Lecourtois, que l’AS Saint-Vigor était déjà une équipe aux normes DHR. Et le mercato de cet été ne fait que le confirmer.
Un triplé pour Lucas Ferey (ex-ES Portaise) dès le premier match de préparation contre l’ES Carpiquet (DHR). Idem pour Matthieu Guillotin, pour le premier tour de la Coupe de France, contre l’OL Lion-sur Mer.
« L’objectif, c’est le maintien. Mais, avec l’effectif qu’on a, on peut viser mieux », pense Romain Lecot, lui-même arrivé cet été, et buteur au RSG Courseulles (B) (V 2-1).
Il restait un dernier amical, contre l’US Sainte-Croix Saint-Lô (DHR) mercredi soir. Son deuxième tour de coupe de France face à l’AS Cahagnes (PH) ce dimanche à 15 h et il en sera définitivement terminé de la préparation de l’AS Saint-Vigor.

AS Cahagnes (PH) – AS Saint-Vigor-le-Grand (PH) : 0-4

Sébastien Bellée (AS Saint-Vigor) : « On a fait une très grosse première période. En respectant les consignes. On a senti notre solidité, notre compacité et notre efficacité devant le but. Il nous reste une semaine de travail et on bientôt prêts physiquement. C’est une victoire logique. Ce qui ne veut pas dire qu’on fait de la Coupe un objectif. On prend les matchs les uns après les autres et priorité au championnat ». Les buteurs : Mickaël Spréafico (X 2), Sullivan Eudier, Sébastien Guède.

Football (DHR, poule 1). L'AS Saint-Vigor-le-Grand en reconnaissance à Agon-Coutainville

Les hommes de Sébastien Bellée se déplacent à Agon-Coutainville dimanche, à 15 h, en championnat. Il y retourneront la semaine suivante, pour le 4e tour de la coupe de France.

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“Si on fait un bon match dimanche, on peut prendre l’ascendant psychologique”. Sébastien Bellée, le technicien de l’AS Saint-Vigor se retrouve dans une situation particulière avec un match avancé de la troisième journée de championnat et un quatrième tour de coupe de France à négocier, à l’extérieur, et chez le même adversaire.

Sébastien Bellée : “Une équipe dans nos cordes”

Côté coupe, Saint-Vigor – qui a déjà vécu un 4e tour face à Vire (DH) alors qu’elle évoluait une division plus bas l’an passé (PH) – espérait “tirer un gros”. “Là, on a une équipe dans nos cordes”. Sur le papier. 
Agon-Coutainville (DHR), demi-finaliste de la coupe de Basse-Normandie la saison dernière a bien failli sortir Courseulles en emmenant les hommes de Sébastien Mazure (DH) aux tirs au but. “On sait qu’Agon-Coutainville est une grosse équipe, habituée à la coupe, et avec des moyens. Ils sont favoris, mais cela reste jouable pour nous”.

Tout ça, Sébastien Bellée va pouvoir le vérifier dimanche, en match avancé de la troisième journée de DHR.“La coupe de France, c’est un autre contexte. Les joueurs le savent, la priorité, c’est le championnat”. Pour jongler entre les deux compétitions, l’entraîneur saint-vigorien comptent sur les facultés d’adaptation de ses troupes.
“Ils s’adaptent vite aux changements de systèmes. C’est quelque chose que l’on a travaillé durant la préparation mais également la saison dernière”.  De quoi se rassurer et garder des cartes dans sa manche avant d’engager les hostilités. “C’est vrai que depuis le début de l’aventure en coupe de France, on a bénéficié de tirages cléments. On ne s’est pas encore fait avoir, à nous de savourer”.

Pour les joueurs, qui voulaient faire aussi bien que la saison dernière, en PH, c’est gagné : ils ont leur jeu de maillots et leur billet pour le 4e tour. Et avec ce match à leur portée, ils peuvent aussi rêver d’un cinquième tour. Il n’y a donc aucun doute sur la motivation des partenaires de Sébastien Guède qui doivent aborder ce premier déplacement avec l’envie de bien faire. “On se rend compte qu’à ce niveau là (en DHR, ndlr), ça va beaucoup plus vite. Mais on avait axé notre préparation pour prendre un maximum de points en début de saison. Je n’ai pas envie que le maintien se joue sur les dernières journées. Je suis confiant si on arrive à continuer sur notre lancée et avec ce même état d’esprit. Certains joueurs ont déjà connu ce niveau là et savent qu’il faut être efficace”.

Football. L'AS Saint-Vigor éliminée au quatrième tour de la coupe de France

Les hommes de Sébastien Bellée ont été dominés (2-1) par Agon-Coutainville. Victime de ce duel de DHR, l'AS Saint-Vigor avait les moyens de passer.

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Sortie (2-1) par Agon-Coutainville (DHR) au quatrième tour de la coupe de France ce dimanche, l’AS Saint-Vigor (DHR) n’a pas pu faire mieux que la saison passée.

Après sa lourde défaite (5-1) à Agon-Coutainville la semaine dernière en championnat, l’AS Saint-Vigor a toutefois la satisfaction de s’être ressaisie à l’occasion de ce match de coupe de France.
Mais malgré un nombre conséquent d’occasions, les hommes de Sébastien Bellée n’ont pu faire la différence. Score final : 2-1, sur un contre qui suit l’égalisation de Vincent Deschâteaux (1-1 ; 93e).

Les réactions

Sébastien Bellée (entraîneur de l’AS Saint-Vigor). « Comme l’an passé face à Vire (DH), on atteint de 4e tour sans le passer. Il y a la grosse déception de l’élimination mais on a été cohérent : c’était le jour et la nuit par rapport à la défaite (5-1) concédée en championnat. Il nous manquait l’efficacité devant le but. On a dix ou douze occasions franches et on n’arrive pas à les mettre au fond. J’attendais une réaction, je l’ai eue. Il faut se replonger dans le championnat qui s’annonce long et difficile, en commençant par confirmer lors de la prochaine journée face à Saint-James pour notre premier match à domicile. J’attends exactement ce que j’ai vu aujourd’hui,  avec la réussite en plus. Là, ça ne voulait pas rentrer ».
Vincent Deschâteaux (milieu défensif de l’AS Saint-Vigor). « On est toujours déçu par l’élimination d’autant que sur la physionomie du match, on avait les occasions pour aller au bout. Mais on est tombé sur un super gardien. J’égalise parce que je suis au bon endroit au bon moment, sur un corner tiré par Sullivan Eudier. Je tente la volée alors que je ne suis pas un spécialiste du genre ! On a su réagir mais c’est frustrant d’en rester là. Maintenant, on va travailler toute la semaine pour relever la tête après la claque prise en championnat. On a montré de bonnes choses aujourd’hui, à nous de prendre les quatre points chez nous ».

Football (DHR, poules 1, 5e journées). AS Saint-Vigor : des regrets, des regrets et encore des regrets

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AS Saint-Vigor – P. Saint-Jamaise : 1-1 (0-0). Tenue en échec par la Patriote Saint-Jamaise, l’AS Saint-Vigor met fin à deux semaines de disette. Alors, certes, contre le même adversaire, le FC Agon-Coutainville, aussi bien en Coupe de France et qu’en championnat. Mais l’AS Saint-Vigor peut nourrir des regrets. Quatre situations franches vendangées en première période. « On a eu les situations pour marquer. Mais on ne les a pas concrétisées », reconnaît Sébastien Bellée, l’entraîneur saint-vigorien. « Et résultat : derrière, on est mené ». Mené, en effet, un quart-d’heure après le retour des vestiaires sur un ballon mal négocié par la défense saint-vigorienne. Il faudra attendre les vingt dernières minutes et un coup franc de Vincent Deschâteaux pour voir l’AS Saint-Vigor égaliser. « On prend encore un but sur une erreur individuelle. Ça fait trois en deux matchs qu’on prend comme ça », peste Sébastien Bellée. « On n’a pas lâché. C’était difficile de produire sur un terrain difficile. Mais, si on veut progresser, il va falloir qu’on gomme ça parce qu’on n’aura pas la chance de marquer à chaque fois ».

Football (DHR, poule 1). Sébastien Bellée (AS Saint-Vigor) se pose des questions

L'entraîneur saint-vigorien se dit "agacé" par le niveau de jeu de son équipe, battue, ce week-end, par le FC Des Etangs (2-1).

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FC Des Etangs – AS Saint-Vigor : 2-1. Déjà, le nul contre la Patriote Saint-Jamaise (1-1), enregistré lors de la dernière journée, , était un premier avertissement sans frais. Les erreurs individuelles, en DHR, ça ne pardonne plus.

“J’attends autre chose”

Mais, contre le FC Des Etangs, l’AS Saint-Vigor n’a, semble-t-il, pas retenu la leçon. “Ce sont toujours les mêmes syndromes”, reconnaît Sébastien Bellée, l’entraîneur. “On est bien en place. On avait décidé de garder la possession du ballon et ils nous attendait”. Résultat : faute à un énième ballon mal négocié par sa défense, l’AS Saint-Vigor se retrouve sanctionnée dès la demi-heure de jeu (1-0 ; 35e). “Contre une équipe sans football”, peste le technicien local. “A la mi-temps, on décide de garder l’équilibre et de tout faire pour revenir mais on prend un but sur contre dès le début de la deuxième période”. Résultat des courses : l’AS Saint-Vigor pointe à la huitième place, à un point seulement de la zone rouge. “Ce n’est pas le manque de constance dans les résultats qui est inquiétant. Mais le fait de ne pas reproduire les efforts d’un week-end sur l’autre commence à m’agacer. Au niveau du jeu, dans l’agressivité, j’attends autre chose”.

Football (DHR, poules 1). L'AS Saint-Vigor se rassure enfin.

Vainqueur du FC Saint-Lô Manche (4-1), l'AS Saint-Vigor met fin à trois week-ends sans victoires.

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AS Saint-Vigor – FC Saint-Lô (C) : 4-1 (1-0). Thomas Renault (45e) et Mickaël Spréafico (53e) y sont allés de leur but. Matthieu Guillotin de son doublé (54e ; 87e). L’AS Saint-Vigor domine, avec  la manière, le FC Saint-Lô (C), renforcé, quand même, par quelques joueurs de son équipe-première (CFA2). Et redonne le sourire à son entraîneur, Sébastien Bellée. « Ça fait beaucoup de bien. En plus, avec la B qui gagne [Douvres (B), 1-3, ndlr] », admet-il. « On se rassure mentalement et comptablement ». Oui, puisque ses hommes occupent la huitième place du classement à l’issue de ce week-end et reviennent, donc, dans le ventre mou du championnat. « On avait décidé de faire moins de jeu. On a pris le match par le bon bout. Vraiment les gars ont répondu présent.


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